take
take aback
take after
take apart
take aside
take away
take back
take down
take in
take off
take on
take out
take over
take to
take up
take up
take upon
take up on
take up with
prendre
étonner
ressembler
démonter
emmener à l’écart
enlever
reprendre, rapporter
descendre, démonter, noter
héberger, recueillir, comprendre
enlever, déduire, décoller
accepter, embaucher
sortir, enlever, emporter
reprendre, remplacer
prendre en amitié, se mettre à
monter, raccourcir, commencer
reprendre, continuer
se charger de
prendre au mot
se lier d’amitié avec quelqu’un
aller
s’occuper de, se mettre à
traverser
suivre, poursuivre, chasser
aller à l’encontre de, contredire
passer devant, aller de l’avant, progresser
accepter, respecter
avancer, se dérouler
circuler
attaquer, se jeter sur
partir, s’en aller
rompre, manquer à
revenir, retourner, reculer
passer devant, précéder
descendre
passer, s’écouler, juger d’après
tomber malade de
descendre, se coucher, tomber, sombrer
aller chercher, essayer d’obtenir, s’en prendre à
pratiquer, se consacrer à
entrer, rentrer
entrer dans, se lancer dans, examiner
partir, s’en aller, s’arrêter, exploser
critiquer, s’en prendre à
poursuivre, continuer
sortir, partir, s’éteindre, disparaître
passer, traverser, considérer, examiner
passer devant, dépasser
tourner
aller jusqu’au bout de
traverser, subir, dépenser, éplucher
aller de pair, sortir ensemble
aller vers, être consacré à
couler, sombrer,
monter, augmenter, se lever
accompagner, sortir avec
se passer de, se priver de
L’emprunt de particules anglaises - 1
Parmi les anglicismes syntaxiques, il y a entre autre, l’emprunt des prépositions et des particules en usage dans la langue anglaise. Les verbes à particules sont très répandus en anglais et cette particule permet souvent de déduire le sens du verbe, comme about, across, along, away, back, down, in, off, on, out, over, round, through, up...
Étant donné qu’en français, il existe un mot particulier pour chaque association d’un verbe avec une particule différente, cela exige un vocabulaire plus étendu de la part des francophones. Lorsque le mot ne vient pas tout de suite en mémoire, il est parfois tentant, dans un contexte où la plupart des franco-phones comprennent l’anglais, d’utiliser une particule anglaise. J’ai souvent entendu des gens d’ici dire « Je suis allé back. » ou « Je l’ai mis apart. »
Voici deux verbes anglais à particules avec leurs correspondances en français. Ces définitions sont loin d’être exhaustives.
go
go about
go across
go after
go against
go ahead
go along with
go along
go around
go at
go away
go back on
go back
go before
go below
go by
go down with
go down
go for
go in for
go in
go into
go off
go on at
go on
go out
go over
go past
go round
go through with
go through
go together
go towards
go under
go up
go with
go without
L’emprunt de particules anglaises - 2
Pour faire suite à la chronique du mois de novembre, voici trois autres verbes anglais à particules avec quelques correspondances en français. Ces listes ne sont pas exhaustives et ne servent que d’exemples.
give
give away
give back
give in
give off
give out
give over
give up
get
get about
get across
get after
get ahead
get along
get around
get at
get away
get back
get behind
get by
get down
get in
get into
get off
get on
get onto
get out
get over
get through
get to
get together
get up
come
come about
come across
come after
come along
come apart
come at
come away
come back
come before
come between
come by
come down
come forward
come from
come in
come into
come of
come off
come on
come out
come over
come round
come through
come to
come together
come under
come up
come upon
donner
distribuer, révéler, trahir
rendre, restituer
céder
émettre
annoncer, flancher
confier, consacrer
abandonner, délaisser
recevoir, obtenir
se déplacer, voyager
passer, communiquer
poursuivre
réussir, arriver
avancer, s’entendre
contourner
atteindre, s’en prendre à
partir, s’éloigner, se sauver
reculer, revenir, récupérer
rester à l’arrière, se laisser distancer
passer, se débrouiller, s’en sortir
descendre, déprimer
entrer, se faire admettre
arriver à, enfiler, endosser
descendre de, échapper à
monter, progresser, réussir
découvrir, harceler
sortir, quitter, s’ébruiter
traverser, se consoler de
parvenir, réussir, terminer
arriver à, s’occuper de
réunir, rassembler
se lever, gravir, réveiller
venir
arriver, se produire
tomber sur, donner l’impression de
poursuivre
accompagner, se présenter
se démonter, échouer
attaquer, se jeter sur
partir, se détacher
revenir, répliquer
comparaître devant
brouiller, éloigner
obtenir, se procurer
descendre, tomber
se présenter
venir de
entrer, arriver, intervenir
hériter, entrer en possession de
résulter de
se détacher de, arrêter de prendre
faire des progrès, se déclarer
se montrer, être divulgué
venir, passer, envahir
changer d’avis, se rétablir
se réaliser, s’en tirer
reprendre connaissance
se réunir, se rassembler
dépendre de, être classé sous
monter, s’approcher, surgir
rencontrer par hasard
Source :
En conclusion, lorsque nous sommes dans le doute sur le choix du verbe être ou avoir (ex. : j’ai content ou je suis content), nous pouvons substituer avoir ou être par devenir (devenir content) et s’il s’applique, nous saurons qu’il s’agira du verbe être. S’il ne s’applique pas, il s’agira alors du verbe avoir (ex. : devenir pitié).
Être ou avoir?
Lorsqu’on sait que le verbe anglais to be se traduit par être en français,
on pourrait croire que :
to be hungry se traduit par être faim et
to be 10 years old par être 10 ans vieux.
MAIS NON!
On ne peut pas toujours traduire mot à mot (chaque mot par son équivalent dans l’autre langue). Surtout, comme on le sait, qu’un mot peut avoir plusieurs significations! Prenons « turkey » par exemple, qui signifie « dinde », mais qui, avec une majuscule, signifie Turquie. On a déjà vu sur des produits « Fabriqué en dinde », une traduction erronée (et assez comique) de « Made in Turkey ».
Voici quelques exemples de traduction erronée... et cocasse :
Mais comment sait-on s’il faut utiliser avoir ou être dans une expression?
Si on étudie les différences entre les deux colonnes ci-dessous pour établir une règle simple, on se rend compte que ce n’est pas aisé. La faim et la fatigue sont toutes deux des états et la honte et la colère sont toutes deux des émotions.
Par contre, on se rend compte qu’on peut remplacer « être » par « devenir » dans la colonne de droite, mais pas dans celle de gauche. On ne peut pas « devenir faim », mais on peut « devenir affamé » par exemple. De même, on peut devenir honteux, mais pas devenir honte. Ainsi, on dira j’ai faim ou je suis affamé et j’ai honte ou je suis honteux.
être sur l'autobus
- être dans l’autobus
- être à bord de l’autobus
- prendre place dans l’autobus
être sur l’avion
- être dans l’avion
- être à bord de l’avion
- prendre place dans l’avion
être sur le téléphone
- être au téléphone
voir sur la télé
- voir à la télé
Vous trouverez d'autres exemples dans les pages Web suivantes :
être sur le comité
- faire partie du comité
- être dans le comité
- être membre du comité
- siéger au comité
La préposition SUR
Nous avons parlé, en novembre, de l’utilisation à mauvais escient de prépositions pour accompagner les verbes en français. Il s’agit d’un calque de l’anglais appelé anglicisme syntaxique. J'ai souvent dit à mes enfants : « Il n'y a que de la poussière sur la télé... et je ne veux pas vous voir sur l'autobus, c'est trop dangereux. »
Tiré du site de l'Académie française :
être sur l'équipe
- faire partie de l’équipe
- être dans l’équipe
- être membre de l’équipe
La préposition sur ne peut traduire qu’une idée de position, de supériorité, de domination, et ne doit en aucun cas être employée à la place de à ou de en pour introduire un complément de lieu désignant une région, une ville et, plus généralement, le lieu où l’on se rend, où l’on se trouve.
Voici quelques exemples d’utilisation fautive et leurs corrections illustrés par des élèves de la classe d'art de l'École communautaire Aurèle-Lemoine, au Manitoba :
La préposition AVEC
Le mois dernier, nous avons vu des exemples d’utilisation fautive avec la préposition SUR. Voici d’autres anglicismes syntaxiques avec cette fois, la préposition AVEC.
La préposition AVEC sert à indiquer :
- l’accompagnement, comme dans « Je suis allé au cinéma avec mon ami. »
- le moyen, comme dans « Il a fait cette sculpture avec des ciseaux à bois. »
- la manière, comme dans « Nous avons été traités avec bienveillance. »
Il arrive que l’on utilise la préposition AVEC incorrectement surtout lorsqu’on traduit mot à mot de l’anglais.
Voici quelques exemples d’utilisation fautive et leurs corrections :
Mon père travaille avec la même compagnie depuis 15 ans.
=> Mon père travaille pour la même compagnie depuis 15 ans.
As-tu été satisfaite avec cette crème hydratante?
=> As-tu été satisfaite de cette crème hydratante?
Peux-tu m’aider avec mes devoirs?
=> Peux-tu m’aider à faire mes devoirs?
Je suis avec vous dans cinq minutes. »
=> Je suis à vous dans cinq minutes. »
Parfois, c’est la structure que l’on copie de façon erronée. Par exemple,
« The person I work with. » ne doit pas se traduire par
« La personne que je travaille avec. », mais bien par
=> « La personne avec qui je travaille. »
La préposition DANS
Les mois précédents, nous avons vu des exemples d’utilisation fautive avec les prépositions SUR et AVEC. Voici d’autres anglicismes syntaxiques avec cette fois, la préposition DANS.
La préposition DANS sert entre autres à indiquer :
- l'intérieur ou le contenu, comme dans
« Les arbres sont dans la forêt. »,
« Dans ce gâteau, il y a des noix. »;
- la conformité à quelque chose (selon), comme dans
« Agir dans les règles. »;
- l’état, la situation où on se trouve, comme dans
« Il s’est mis dans le pétrin. »;
- le terme d’une durée dans l’avenir (au bout de, d’ici), comme dans
« Nous irons au camp dans deux semaines. ».
Il arrive que l’on utilise la préposition DANS incorrectement.
Voici quelques exemples d’utilisation fautive et leurs corrections :
Elle est dans la fenêtre.
=> Elle est à la fenêtre.
J’ai pris l’avion pour la première fois dans ma vie.
=> J’ai pris l’avion pour la première fois de ma vie.
Nous ferons le voyage dans un train.
=> Nous ferons le voyage en train.
Parfois, ce n’est pas aussi simple. Par exemple, on peut dire autant
« J’ai cherché sur Internet. » que « J’ai cherché dans Internet. »
mais le double sens de sur peut porter à confusion et dans le cas de
« J’ai trouvé ce renseignement sur Internet. », on pourrait penser qu’il s’agit d’un renseignement à propos d’Internet. On préférera alors dire
« J’ai trouvé ce renseignement dans Internet. »
La préposition POUR
Les mois précédents, nous avons vu des exemples d’utilisation fautive avec les prépositions SUR, AVEC et DANS. Voici d’autres anglicismes syntaxiques avec cette fois, la préposition POUR.
La préposition POUR sert entre autres à indiquer :
-
Le lieu où l'on va : Partir pour Paris.
-
Le moment où quelque chose doit se faire : Viendrez-vous pour Noël?
-
La circonstance : C'est tout pour aujourd'hui.
-
Le but : La lutte pour le pouvoir.
-
La destination, l'usage, l'utilisation : Une crème pour les mains.
-
Le destinataire, celui à qui s'adresse quelque chose : Une émission pour tous.
-
Le bénéficiaire : Travailler pour un patron.
Source : Larousse en ligne
Il arrive que l’on utilise la préposition POUR incorrectement.
Voici quelques exemples d’utilisation fautive et leurs corrections :
Mon ami m’a invité pour souper au restaurant.
=> Mon ami m’a invité à souper au restaurant.
Veux-tu m’aider pour faire mes devoirs?
=> Veux-tu m’aider à faire mes devoirs?
Es-tu prêt pour partir?
=> Es-tu prêt à partir?
J’attends pour l’autobus.
=> J’attends l’autobus.
Elle a payé pour le taxi.
=> Elle a payé le taxi.
Je cherche pour mon livre.
=> Je cherche mon livre.
La préposition À
Les mois précédents, nous avons vu des exemples d’utilisation fautive avec les prépositions SUR, AVEC, DANS et POUR. Voici d’autres anglicismes syntaxiques avec cette fois, la préposition À.
La préposition À établit une relation syntaxique qui s’accompagne parfois d’un rapport de but, de moyen, de lieu, de temps, etc. À noter que « À » se combine avec « le » et « les » pour donner les formes contractées « au » et « aux ».
Elle s’écrit toujours avec l’accent grave qui sert à la distinguer du verbe avoir à la troisième personne du singulier, au présent : « il a », « elle a » et « on a ».
Il arrive que l’on utilise la préposition À incorrectement.
Voici quelques exemples d’utilisation fautive et leurs corrections :
C’est le livre à Martine.
=> C’est le livre de Martine.
C’est la maison à ma sœur.
=> C’est la maison de ma sœur.
C’est la fête à ma mère.
=> C’est la fête de ma mère.
En fait, avec le présentatif « c’est », on utilise la préposition « de ».
Mais si on nous demande :
« À qui est ce livre? », on doit répondre : « Ce livre est à Martine ».
Il arrive parfois aussi qu’on utilise une préposition inutilement, comme dans :
Regarder à quelque chose.
=> Regarder quelque chose.
Nathalie Porte, enseignante de français, propose une méthode efficace pour apprendre les prépositions avec des cartes mentales. Consultez La carte mentale de la préposition À.
Pour en apprendre davantage, consultez la page « Emploi de la préposition à » dans la section Boite à outils de l’Université de Montréal.
Les prépositions EN et À
Les mois précédents, nous avons vu des exemples d’utilisation fautive avec les prépositions SUR, AVEC, DANS, POUR et À. Ce mois-ci, nous allons voir comment choisir entre les prépositions EN et À.
Dans certains cas, nous n'éprouvons pas d'hésitation à choisir entre EN et À après le verbe aller devant un moyen de locomotion parce que « cela va de soi ».
Par exemple :
-
« aller en avion » au lieu de « aller à avion »
-
« aller à pied » au lieu de « aller en pied »
Dans d'autres cas, cela peut être plus difficile de choisir.
Par exemple, doit-on dire « aller en bicyclette » ou « aller à bicyclette »?
Ou encore « aller en moto » ou « aller à moto »?
Ne vous en faites plus, il existe une règle très simple qui détermine ce choix :
s'il s'agit d'un moyen de transport dans lequel on entre, on utilise la préposition en et
s'il s'agit d'un moyen de transport que l'on enfourche, on utilise la préposition à.
Nous aurons donc, dans le cas de la bicyclette et de la moto :
-
« aller à bicyclette »
-
« aller à moto »
Vous pouvez consulter la banque de données terminologiques et linguistiques de TERMIUM à ce sujet en cliquant ICI.
Voyons maintenant le choix de la préposition devant un nom de pays. Pourquoi dit-on
en France, en Chine, en Iran, mais au Canada, au Japon, au Chili? Encore ici, la règle est simple : si le nom du pays est de genre féminin ou s'il commence par une voyelle ou un h muet, on emploie la préposition en. Sinon, on emploie la préposition au.
À ce sujet, rendez-vous à la page Préposition devant un nom de pays de la Banque de dépannage linguistique de l'Office québécois de la langue française.
Mais comment diable savoir si un nom de pays est féminin ou masculin demandez-vous? Une autre règle simple : quand le nom du pays se termine par un « e», il est féminin. Comme toute bonne règle, il y a des exceptions, et les voici: Bélize, Cambodge, Mexique, Mozambique et
Zimbabwe. Ces noms de pays se terminent pas un « e», mais sont masculins.
Voici un document en format PDF sur les noms de pays en français tiré du blogue d'Anne Le Grand Parlez-vous French?
Le mois dernier, vous avez aimé La carte mentale de la préposition À de Nathalie Porte, alors voici maintenant La carte mentale de la préposition EN.
Rions un peu... pour ne pas pleurer
Au Canada, la Loi sur l'emballage et l'étiquetage des produits de consommation entre en vigueur en 1974 pour « protéger la santé et assurer la sécurité des consommateurs, empêcher la représentation trompeuse et la fraude, et permettre aux consommateurs de faire des choix alimentaires éclairés. Par conséquent, les produits doivent être étiquetés dans les deux langues officielles. » On établit la même année des règlements sur l'étiquetage bilingue de produits.
C'est très bien, sauf qu'il ne semble pas y avoir d'obligation de la part des entreprises de faire appel aux services de traducteurs professionnels pour répondre aux exigences de cette loi. Certains croient qu'en utilisant un des nombreux services de traduction automatique en ligne, ils en sortent gagnants puisqu'en général, les coûts sont minimes ou tout simplement inexistants. On fait même parfois appel, dans une entreprise, aux services d'une personne bilingue. J'ai souvent entendu : « Dis donc toi, tu parles français n'est-ce pas? Traduis-moi donc ceci. »
Or, ne s'affiche pas traducteur qui veut! Il s'agit d'une profession qui exige plusieurs années d'études, elle ne s'improvise pas. Et, malgré l'élaboration de nouveaux logiciels et outils d'aide à la traduction, ils ne pourront jamais remplacer l'être humain. Voici ce qu'en dit l'article Mieux connaître le métier de traducteur - Les mythes associés à la traduction tiré du site de l'UQO (Université du Québec en Outaouais) :
« [...] la langue est plus complexe que l’on pense! Pour traduire, il faut réfléchir, se poser des questions et faire des choix. Les outils de traduction automatique ne décodent pas les ambiguïtés, les jeux de mots, les images et les nuances, ce qui donne des résultats comme «Les mouches du temps aiment une flèche» pour traduire l’expression « Time flies like an arrow ». Le traducteur ne fait pas du mot à mot: il traduit d’abord des idées et doit bien comprendre votre message. »
Nous avions déjà donné quelques exemples de traduction erronée dans l'article du Mot à mot du mois de janvier, en voici quelques autres :
Voyons voir si vous saurez identifier les deux types d'erreurs de traduction dans les exemples ci-dessus. Vous pourrez vérifier votre réponse au prochain numéro.
La profession de traducteur
Dans l’article du mois dernier, on écrivait « Ne s'affiche pas traducteur qui veut! Il s'agit d’une profession qui exige plusieurs années d'études universitaires, elle ne s'improvise pas. »
Mais alors, qu’est-ce qu’un traducteur? Et que fait-il? Voici une définition tirée du site Web MonEmploi.com :
« Personne qui traduit, d'une langue à une autre, divers types de documents écrits (œuvres littéraires, manuels scolaires, rapports de recherche, ouvrages techniques, documents juridiques, etc.) ou des textes accompagnant des produits de communication électronique (CD-ROM, logiciels, base de données, site Internet, etc.). Elle analyse les textes qui lui sont soumis afin d'en comprendre le sens et l'organisation et elle peut éventuellement faire appel à l'auteur ou à un spécialiste pour éclaircir toute difficulté qui s'y trouve. Elle fait les recherches terminologiques nécessaires et traduit le texte en prenant soin de respecter fidèlement le contenu et le style et en procédant aux adaptations nécessaires (jeux de mots, expressions idiomatiques, etc.). Elle offre généralement ses services pour traduire, vers sa langue maternelle qu'elle doit maîtriser parfaitement, des textes rédigés dans une autre langue de départ. »
On voit l’importance accordée à ce que la langue d’arrivée soit la langue maternelle du traducteur dans un article intitulé Qu’est-ce que la traduction? sur un blogue de veille rédigé par des élèves du Centre de Formation des Traducteurs-localisateurs, Terminologues et Rédacteurs techniques de l’Université de Rennes 2 :
« [...] la traduction ne s’effectue en théorie que d’une langue source que le traducteur doit bien maîtriser vers une langue cible qui doit être la langue maternelle de ce même traducteur. »
Et si vous n’étiez pas maintenant convaincu du sérieux de la profession de traducteur, sachez qu’au même titre que les avocats et les comptables, les traducteurs sont agréés et font partie d’un ordre professionnel qui surveille l’exercice de la profession. Au Manitoba, cet organisme est l’ATIM, Association des traducteurs, terminologues et interprètes du Manitoba.
Le mois dernier, nous vous demandions d’identifier les deux types d’erreurs de traduction dans les exemples présentés, exemples que vous avez d’ailleurs tous trouvé très amusants. Certains d’entre vous ont effectué des recherches approfondies pour trouver la réponse, bravo! Celle-ci est vraiment très simple : dans tous les exemples, on a traduit mot à mot sans se préoccuper du sens réel. Dans quelques-uns, on a fait un usage abusif de la majuscule, appelé ironiquement la majusculite. Sur le sujet de la majuscule, voici deux ressources :
-
Règles générales d'emploi de la majuscule de la Banque de dépannage linguistique de l’OQLF
Le mois prochain, pour clore cette chronique, nous vous présenterons quelques erreurs courantes en traduction.
Erreurs courantes en traduction
Au-delà des « perles » présentées dans les articles précédents, lesquelles sont le résultat d’une traduction mot à mot sans tenir compte du sens réel, il y a les erreurs de structuration, l'emploi superflu de prépositions, les faux-amis et les anglicismes, pour n'en citer que quelques-unes. Vous trouverez quelques exemples d’erreurs sur la page À travers le prisme de l’histoire : Erreurs de traduction historiques, fatidiques ou cocasses, du site Web du Bureau de la traduction sur le Portail linguistique du Canada. J’avoue que j’aime bien celui de la mouche éventrée.
Et que dire des difficultés liées à la traduction d'expressions! La raison pour laquelle on ne pourra jamais confier ce genre de traduction à un logiciel de traduction est qu’une expression ne se traduit pas mot à mot. Les cultures des deux langues étant différentes, le traducteur doit savoir faire preuve de finesse pour faire passer le même message en utilisant les mots qu’il faut. On en parle sur le site Web de VidaLingua où l’on offre une liste de 74 expressions anglaises drôles traduites en français. Le site Web de l’Agence CTC n’est pas en reste non plus avec des exemples de traductions d’expressions du français vers l’anglais, et vice-versa, sur sa page Les subtilités de la traduction français-anglais.
Dans cette chronique, nous avons tenté de vous fournir des renseignements utiles à la traduction et à l’expression du bon parler français. C’est ainsi que vous pouvez consulter les articles sur l’utilisation inappropriée de particules et de prépositions anglaises dans L’emprunt de particules anglaises - 1 et L’emprunt de particules anglaises - 2, des articles sur les différents types d’anglicismes : intégraux, hybrides, syntaxiques, morphologiques et phraséologiques ainsi qu’une liste de sites d'exercices et enfin, la page Tous les faux-amis qui rassemblent les listes présentées mensuellement. Loin d’être exhaustive, cette page contient à ce jour plus d’une centaine de faux-amis.
Nous espérons que cette chronique aura contribué à approfondir votre connaissance de la langue française.