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Jongler avec sa vie au quotidien

L’idée de cette chronique m'est venue alors que je vivais déjà depuis plusieurs années dans le tourbillon travail-famille et que je me sentais un peu étourdie. J’étais à l’affût de tous les trucs que je pouvais trouver pour gagner du temps et améliorer la qualité de vie de ma famille ainsi que mon équilibre personnel. Au fil du temps, ma banque de trucs s'est peu à peu élargie et j'ai le plaisir de vous les proposer ici et de partager le fruit de mes expériences et réflexions sur ce vaste sujet. - Renée

– TABLE DES MATIÈRES –

Êtes-vous pris

Intégration au quotidien de trucs et astuces, doublée d'une réflexion visant à aider les parents débordés à trouver leur équilibre entre le travail et la famille.

Êtes-vous pris dans un tourbillon?

 

Le tourbillon illustre notre rythme de vie rapide, souvent infernal. Nous nous habituons à ce tourbillon. Il devient banal au point que tout le monde en parle et y va de son témoignage et de ses anecdotes plus essoufflantes les unes que les autres. 

 

Ce tourbillon, nous le retrouvons sans même nous en rendre compte au sein de notre famille.  Il faut performer partout, et accomplir un nombre incalculable de tâches toutes plus urgentes les unes que les autres.  Nos enfants sont entraînés dans ce tourbillon, ils ont aussi des tâches à faire et un rendement à fournir. Ils doivent se dépêcher : « vite, vite, vite, pas le temps pour le niaisage ».  Qui parlait de la société des loisirs déjà? 

 

Pour la plupart d’entre nous, la façon de faire face au conflit de temps entre le travail et la famille, c’est de soustraire du temps à la famille. Notre employeur décidant du temps consacré au travail et de son horaire, c’est sur le temps de famille qu’on a le plus de contrôle.  Mais pour certains parents, le tourbillon les entraîne de plus en plus vite vers le fond d’où ils prennent ensuite des mois à ressortir. 

 

Au fil des prochains mois donc, je vous proposerai des trucs et astuces pour apprendre à Jongler avec son  quotidien sur différents thèmes qui nous touchent tous.

 

Par ailleurs, si ces divers trucs et astuces nous permettent de survivre, il ne faut pas négliger la vie, notre essence de vie, ce qui est fondamental pour chacune et chacun d'entre nous.  À mon avis, il est essentiel de temps à autre, et d’amorcer ou poursuivre une réflexion sur la vie qu’on mène, qu’on souhaite et même qu’on rêve de vivre.  Je vous proposerai donc aussi, chaque trimestre, des réflexions pour apprendre à Jongler avec sa vie. À l’aide de  différentes questions et d'exercices, vous pourrez faire le point, rajuster le tir, réorienter certains éléments de votre vie et faire des choix qui vous permettront de vous approcher de vos aspirations et de vos rêves pour vous, votre famille et votre carrière professionnelle.

 

Je souhaite que cette chronique  soit un guide, un miroir, une inspiration et qu’elle vous accompagne dans vos apprentissages afin de vous amener à goûter la vie à travers les différents rôles que vous avez choisis dans toute leur complexité, leurs exigences et surtout leur richesse.

Comment ça va

Comment ça va?

 

Voilà une question bien simple.  Mais si vous avez amorcé la lecture de cette chronique, n’est-ce pas que vous êtes quelqu’un de débordé, qui court après le temps et qui recherche quelques trucs pour s’en sortir? 

Si c'est le cas, je vous invite cette semaine à vous demander comment ça va? Combien de fois par jour se fait-on poser cette question? Combien de fois y répondons-nous sans même réfléchir?  Alors pour faire changement, je vous invite à prendre le temps d’y répondre vraiment. 

 

J’ai eu un collègue, Claude, qui avait l’habitude de me saluer le matin en me demandant, non pas le prévisible « Comment ça va? », mais plutôt « Es-tu heureuse aujourd’hui? » ou encore « Est-ce que tu vis du bonheur? ».  Ces questions avaient le don de me désarçonner complètement.  J’étais incapable de répondre « oui » de façon automatique, comme je le faisais tout le temps avec la question habituelle.  Je devais y réfléchir et je voulais ardemment trouver des raisons pour dire oui parce que sinon, quelle tristesse! quelle angoisse! quel vide dans ma vie!

 

Mais n’est-ce pas la vraie question? Suis-je heureuse?  Quelles raisons aie-je d’être heureuse aujourd’hui?  Est-ce que je vis du bonheur?  Et le bonheur dans ma vie, au quotidien, il se présente comment? Voici quelques réponses possibles :

 

Pour moi, le bonheur se présente dans ma vie par :

   La chaleur de mon garçon qui vient se coller le matin dans mon lit
    L’attention et la considération que je reçois chaque matin d’un collègue
    Le rire complice avec mon plus vieux
    La satisfaction d’une cuisine bien propre
    Le sentiment d’avoir aidé un client

    L’éclair lumineux d’une idée
    Les couleurs flamboyantes des feuilles d’automne
    Quelques minutes de silence total
    L’énergie suscitée par l’écoute d’un bon jazz qui swing
    La douce lumière de la pleine lune
    Etc.

Et je pourrais continuer ainsi encore et encore. Une fois qu’on prend le temps de s’arrêter pour nommer tout ce qui est source de bonheur dans notre vie, on se rend compte qu’il y en a d’innombrables. C’est peut-être cliché de dire que le bonheur est dans les plaisirs simples de la vie mais c’est tellement vrai. 

 

Allez, à votre tour maintenant.  Complétez pour vous-même la phrase suivante :

Pour moi, le bonheur se présente dans ma vie par : 

 

Et pour les prochaines semaines, je vous invite à être attentive ou attentif aux parcelles de bonheur qui se présente à vous chaque jour.  Et pourquoi ne pas les consigner dans un petit cahier (à consulter lors de journées plus sombres)?

Avoir du temps de qualité avec ses enfants

Avoir du temps

« Donne-moi deux minutes chéri. »  Débarrasser la table, faire la vaisselle,
« oui chéri. j’arrive ». Ramasser le linge qui traîne, partir une brassée de lavage.
« J’ai presque fini chéri. » Enfin, m’installer avec mon garçon pour lire. Répondre au téléphone (c’est ma mère qui me répète souvent qu’il est important de passer plus de temps avec ses enfants?!?!). « Oui chéri, je suis à toi dans un instant ».

J’ai toujours voulu avoir des enfants. À leur contact, je devenais plus sereine. Lorsqu’on les laisse nous raconter le monde avec leurs yeux, on touche à nouveau à ce qui est magique et fascinant dans tout ce qui nous est devenu banal et invisible. 

 

Mais avec le rythme de vie rapide qui est le mien et celui de plusieurs parents, il est difficile d’avoir régulièrement un contact de qualité avec nos enfants. Tout devient une urgence à régler, une tâche à faire, un soin à donner. Et aussitôt qu’une de ces choses est faite, une autre puis une autre encore apparaît, sans fin, semble-t-il. 

 

Par ailleurs, nous entraînons sans le vouloir nos enfants dans notre propre tourbillon, leur faisant vivre notre pression et notre stress. En plus, ils se retrouvent souvent dans des milieux très encadrés exigeant d’eux discipline ou rendement : garderie, service de garde, école, activités parascolaires, camps de jour, entraînement sportif, etc.

 

Prendre un peu de temps avec nos enfants leur permet de nous exprimer leur plaisir et leurs découvertes, réalisations ou préoccupations, et nous permet à tous de réduire la tension et de vivre ensemble des moments précieux. 

 

  • Mes trucs : J’ai instauré le vendredi soir privilège. Après une semaine à courir et à rencontrer les obligations professionnelles/ménagères pour moi et scolaires pour eux, nous nous retrouvons pour un repas au restaurant ou une soirée pizza et cinéma-maison. Nous prenons le temps de jaser tranquillement, de nous raconter les faits saillants de la semaine, etc. C’est toujours un moment attendu de tous où nous goûtons l’espace d’une soirée le privilège d’être ensemble tout simplement.

 

  • Le truc de Manon J. : Elle accorde en alternance toute son attention à un de ses enfants par ce qu’elle a appelé la « sortie juste nous deux ». Parfois, ce sera un dîner ensemble au restaurant. D’autres fois, ce sera une sortie au cinéma alors que l’autre enfant reste avec son père qui, lui aussi, passe alors un moment « juste nous deux » avec lui.

 

  • Le truc d’Annie M. : Le trajet entre la garderie et la maison étant long, elle utilise ce temps en voiture pour faire le tour de la journée avec ses enfants.

 

  • Le truc de Véronique T. : Chaque soir en les bordant au lit, elle prend 15 minutes avec chacun de ses enfants pour jaser des plus et des moins de la journée : « Qu’est-ce que tu as aimé le plus aujourd’hui? Qu’est-ce que tu as aimé le moins de ta journée? » Et parfois, ses enfants lui retournent la question. Ce qui la surprend à chaque fois, mais permet de beaux échanges.

 

Et vous, quel est votre truc? Qu’est-ce qui vous inspire? Qu’avez-vous le goût d’essayer au cours des prochaines semaines?

Réponses des lecteurs

— Trucs pour trouver du temps de qualité avec ses enfants —

Mon truc, c'est... s'intéresser sincèrement aux passions de nos enfants, être présent. Les écouter avec attention, en saisissant le moment, leur poser des questions et leur demander de nous apprendre des choses (ex. matières scolaires). Et leur parler aussi de nous :) temps de qualité garanti.

  

Signé : StépH

Survivre au tourbillon de la période des fêtes

 

Mercredi midi : 55 minutes pour manger et trouver le cadeau pour l’échange du bureau. Et puis zut pour le dîner. Je grignoterai quelque chose à la pause.

Mercredi, 22 h : Cuisiner de succulentes truffes au chocolat pour la gardienne de Maxime et le professeur de Simon, et les assurer de notre reconnaissance. 

Jeudi, 7 h : Chercher désespérément un emballage cadeau convenable dans la réserve, et ne rien trouver.

Jeudi, 7 h 30 : Courir au dépanneur dénicher un emballage cadeau pour les fameuses truffes.

Jeudi, 7 h 45 : Déposer les enfants à la garderie et au service de garde (oups, j’ai oublié de prévoir un présent pour l’animatrice du service de garde, je me reprendrai ce midi pour magasiner et j’apporterai le cadeau au retour du travail).

 

Ça vous dit quelque chose ce genre de course folle?

 

Voici quelques trucs pour y échapper :

 

  • Mes trucs : Je me suis rendu compte que les professeurs ont vraiment un surplus de cadeaux maison à manger et que certains ne déballaient même pas ce que je m’étais donné tant de mal à cuisiner. Donc, maintenant, je m’assure d’avoir une réserve de cartes-cadeaux de la SAQ et de cartes de Noël dans lesquelles je glisse la carte-cadeau avec un petit mot préfabriqué que j’utilise pour tous. Le tout est prêt en 10 minutes. 

 

  • Le truc de Chantal H. : Elle profite des soldes d’après les fêtes pour faire des provisions de multiples babioles, emballages et cartes de Noël pour offrir en cadeau aux Fêtes suivantes. Elle conserve le tout dans une boîte qu’elle n’a qu’à ressortir le temps venu. Tous ses cadeaux de professeurs, gardiennes et même hôtesses sont prêts en 30 minutes.

 

  • Le truc d'Isabelle F. : Chaque année, elle fait sa fameuse recette de sablés de Noël, tout le monde en redemande chaque fois. Elle fait une grande quantité d’un coup et elle en a pour les cadeaux et pour partager avec famille et amis. Elle en profite pour mettre à contribution ses deux filles afin de leur faire goûter à la tradition.

Et vous, quel est votre truc? Qu’est-ce qui vous inspire? Qu’avez-vous le goût d’essayer au cours des prochaines semaines?

Survivre

Avoir un poids santé

Avoir un poids santé

« Je veux retrouver mon poids pré-grossesse; choisir une activité motivante
et stimulante qui s’insère bien dans mon horaire, et que les enfants pourront ET voudrons faire; magasiner une paire de raquettes pour moi et des raquettes « cool » (est-ce que ça existe?!?!) pour motiver les enfants; trouver un site de randonnée à proximité; attendre une journée pas trop froide, pas trop neigeuse, pas trop nuageuse pour essayer nos super raquettes trop cool toutes neuves; réussir à y aller trois fois pendant l’hiver… et maintenir mon poids post-grossesse. »

Se remettre en forme, voilà une résolution classique du Nouvel An. Avec des enfants et un rythme de vie rapide, il est difficile de trouver du temps pour faire de l’exercice régulièrement. Il est aussi difficile de maintenir discipline et motivation. Il y a toujours une demande, une exigence, une situation qui vient reléguer cette belle résolution au bas de la liste de nos priorités. Mais il y a de nombreux avantages à faire de l’exercice, au-delà de la possibilité de perdre du poids : meilleur sommeil, réduction des tensions musculaires et des douleurs, augmentation du niveau d’énergie, meilleure santé physique et mentale, etc.

Et vous verrez, plus on bouge, plus on en ressent les bienfaits et plus on veut continuer. Il s’agit de trouver la formule qui nous convient et de s’y mettre sérieusement. Voici pour vous inspirer, les trucs de quelques mamans qui ont réussi à intégrer avec succès une activité physique régulière dans leur horaire surchargé.

  • Mes trucs : Je privilégie des activités physiques que je peux pratiquer avec mes enfants. Je fais alors d’une pierre deux coups : faire de l’exercice et passer du temps avec mes enfants. L’hiver, ce sera la glissade, la raquette et le patinage. L’été, ce sera le vélo, la randonnée pédestre et la baignade. Et pour pallier les aléas de la météo, je me suis doté d’un exerciseur que j’utilise trois soirs par semaine au coucher des enfants.

 

  • Le truc de Jeanne L. : Comme elle est une lève-tôt, elle profite d’une demi-heure chaque matin pour faire une marche rapide. Cela lui donne le coup de fouet nécessaire pour bien démarrer sa journée.

 

  • Le truc de Sylvie U. : Une fois les enfants couchés, elle prend une heure pour marcher avec une amie. Leur jasette lui permet de prendre du recul face au tourbillon du quotidien, et l’aide à maintenir sa motivation.

 

  • Le truc de Sonia F. : Elle a organisé un groupe avec des collègues pour suivre des cours de danse. Ça crée des liens dans le plaisir et l’effet de groupe incite tout le monde à l’assiduité et la constance.

 

Et vous, quel est votre truc? Qu’est-ce qui vous inspire? Qu’avez-vous le goût d’essayer au cours des prochaines semaines?

Saviez-vous que :

L’exercice stimule la libération d’endorphines, ces substances chimiques produites dans le cerveau qui permettent de soulager la douleur, de réduire le stress, de contrer la dépression et de créer du plaisir dans tout le corps.  (réf. Association canadienne pour la santé mentale)

Le tourbillon

Le tourbillon de la vie de couple

Planifier notre sortie de couple annuelle pour la Saint-Valentin. w Réserver
notre restaurant préféré un mois d’avance. 
w Réserver notre gardienne préférée deux semaines d’avance. w Magasiner à la dernière minute une petite surprise coquine pour notre soirée. w 17 heures : appel de notre gardienne qui doit annuler, car elle s’est cassé le bras à l’école. w Branle-bas de combat : appels en cascade de toutes les gardiennes de notre réseau. w Peine perdue, elles sont toutes prises auprès des autres parents qui comme nous veulent fêter la Saint-Valentin. w Courir à l’épicerie acheter un gâteau en cœur et un repas cuisiné pour une autre Saint-Valentin en famille…

La Saint-Valentin, voilà une fête qui peut devenir une corvée, un passage obligé, une source de frustrations pour bien des couples. Et puis, c’est une fête tellement commerciale. Pourquoi suivre la parade des consommateurs de petites boîtes de chocolat en cœur?  

Cette fête peut effectivement devenir bien ordinaire lorsqu’elle est soulignée par obligation et de façon banale. Mais que ce soit la Saint-Valentin ou les anniversaires qui ont marqué l’histoire du couple comme celui de la première rencontre ou l’anniversaire de mariage, ce sont surtout des occasions de se rappeler que vous formez un couple avant tout et non un partenariat de parents. Ce sont des moments où le couple peut s’arrêter pour penser à lui.  

Les dates comme telles ne sont pas importantes. Mais elles peuvent servir de phares pour indiquer qu’il y a une porte à ouvrir pour prendre soin de notre couple. L’important, c’est de ne pas passer à côté et de prévoir des moments spéciaux ensemble, des moments qui vous ressemblent, qui vous parlent à tous les deux. Nul besoin de faire comme tout le monde, de s’habiller en rouge et de s’offrir du chocolat. C’est là que la banalité s’installe. La flamme du couple a besoin d’être attisée par ce qui le réunit. Chaque couple est unique. Ces occasions de rencontres doivent l’être aussi. Choisir ensemble ce qu’on veut faire, ce qu’on veut vivre de spécial, le planifier, ce sont des activités de couple en soi. La phase de préparation nous fait penser à l’autre, au plaisir qu’on a d’être ensemble. Ce sont des moments également pour réfléchir à ce qui fera plaisir à l’autre, à ce qu’on pourra faire pour passer un bon moment. Une grande partie du plaisir est dans l’attente, dans la préparation. C’est ainsi que plusieurs couples gardent la flamme bien allumée. Tout ce qui entoure l’événement permet ainsi de nourrir le couple pendant plusieurs semaines : les semaines de discussion et de préparation, l’événement en soi et les semaines où on se remémore les bons moments partagés.  

De cette façon, en y mettant réellement des efforts et du cœur, quelques sorties préparées avec soin dans l’année sont suffisantes pour maintenir la flamme du couple toute l’année.
Voici en terminant quelques trucs qui fonctionnent pour quelques couples qui ont bien voulu me faire part de leur recette à succès : 

 

  • Le truc de Mireille J. : Une fois l’an, à l’approche de l’année qui s’achève, nous faisons le bilan de l’année sous cette forme : « Les trois moments forts de l’année ensemble ». Et puis on se fait chacun une liste de dix souhaits ou de choses à faire ensemble dans l’année qui vient.

 

  • Le truc de Natalie M. : Pour souligner notre anniversaire de rencontre, on se retrouve toujours au même endroit dans un petit hôtel champêtre du Vieux Québec, le temps d’une fin de semaine. On visite les mêmes petites boutiques, on s’offre de petites gâteries qu’on ne s’offre pas ailleurs ni autrement que lors de cette fin de semaine anniversaire. C’est un plaisir renouvelé à chaque fois de planifier cette sortie qui est source de souvenirs doux et enivrants et surtout, c’est juste à nous...

 

  • Le truc de Sabrina H. : Pour fêter la Saint-Valentin, on s’offre toujours un repas dans un restaurant différent. On s’assure de faire des découvertes et de choisir chacun des plats qu’on ne connaît pas.  En se mettant ainsi dans un nouveau contexte, on se permet de se connaître davantage par la même occasion.

  • Le truc de Chantale C. : Pour célébrer notre couple, on se permet une escapade extrême.  Étant amoureux tous les deux d’émotions fortes, nous tentons de partager de nouvelles expériences où les sensations seront intenses et nous rappelleront l’intensité du début de notre relation.

Et vous, quel est votre truc? Qu’est-ce qui vous inspire? Qu’avez-vous le goût d’essayer au cours des prochaines semaines?

Saviez-vous que :

Selon certaines études, la qualité de la relation de couple diminue de 40 % à la suite de la venue d’un premier enfant et de 60 % avec le deuxième, du moins pour les premières années. Ajouter à cela le manque de sommeil, la diminution du temps à deux et l’augmentation des tâches, ces chiffres prennent tout leur sens. (réf. Danie Beaulieu, « Cures de rajeunissement pour vos relations sexuelles », 2000)

Êtes-vous heureuse? Êtes-vous heureux?

 

Voilà une grande question. J’avais un collègue qui avait l’habitude de me saluer au bureau en me posant cette question au lieu de l’habituel « Ça va? » : « Es-tu heureuse aujourd’hui? »

 

Et bien, ce mois-ci, malgré la part de tristesse, d’angoisse et de vide qu’il peut y avoir en y répondant, posez-vous la fameuse question de mon collègue :

 

Êtes-vous heureuse, heureux?

 

 

Oui, non, des fois, en partie, ça dépend avec qui… Toutes ces réponses sont bonnes. L’important, c’est de ne pas s’arrêter sur « Je ne sais pas ». Parce que la conscience de soi est le premier pas vers le changement.

 

Il ne sert à rien de se raconter des histoires, de s’inventer des raisons d’être heureuse ou encore de faire la sourde oreille et de fuir la réalité. Car si, au fond de soi, on se sent vide, seule, essoufflée, désorientée, comme une automate, un jour ou l’autre, ces sentiments trouveront leur chemin vers la surface. Si nous permettons consciemment à ces sentiments de faire surface, ils pourront s’exprimer sans trop de dommage. Mais si, à force de les refouler et de les nier, ils défoncent nos barrières, les dommages risquent d’être importants et de prendre la forme d’accès d’agressivité, de surmenage, de dépression ou de différents troubles physiques.

 

Pour l’instant, essayer juste de répondre à cette question et d’identifier comment vous vous sentez. Pour vous aider, voici quelques visages/sentiments.

 

Et à l’instar de mon ancien collègue, même si je ne le vois plus maintenant, j’ai pris l’habitude de me poser cette question chaque jour. J’ai découvert, avec le temps, que c’est une excellente façon de faire le tri entre mes petits bonheurs et mes frustrations et d’éviter que ces dernières s’accumulent. De plus, ça me permet de rester branchée sur ce qui est vital et essentiel à mon bonheur.

 

Les prochains exercices au cours des chroniques à venir vous permettront d’identifier plus précisément les sources de satisfaction et d’insatisfaction dans votre vie de couple d’abord puis dans votre vie en général.

Êtes-vous heureuse
Besoin de nouvelles compétences

Besoin de nouvelles compétences professionnelles?

Je veux obtenir de nouvelles responsabilités au travail, mais il me manque
quelques compétences. Rechercher des formations pertinentes, vérifier l’horaire de diffusion des formations (oups, pas de cours de soir?!?), rechercher des formations de soirs, négocier avec mon conjoint pour la prise en charge des enfants un soir/semaine pour les trois prochaines années (oups, il part pour 6 mois à l’étranger?!?!), trouver une gardienne fiable pour prendre sa relève pour les six prochains mois, trouver du temps pour réaliser mes travaux, s’organiser pour assister aux rencontres de travaux d’équipe (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?!?!), présenter fièrement mon nouveau certificat à mon employeur!!!

Nous passons une bonne partie de notre temps, notre énergie et notre talent au travail. Pour de nombreuses personnes, le travail est non seulement un gagne-pain, mais un moyen de s’accomplir. Avoir le sentiment de stagner ou d’être dépassé professionnellement peut être source de stress et gruger beaucoup d’énergie. On peut devenir irritable, voir chaque nouvelle demande comme une montagne, se sentir blasée ou ennuyée par notre travail.

 

Et ce, même si au départ, il s’agissait d’un travail qu’on avait choisi, qu’on aimait, qui nous passionnait même. Alors, avant d’être submergée par ces sentiments qui empoisonnent votre vie et qui inévitablement se feront sentir par vos attitudes et comportements auprès de vos collègues et de vos proches, posez-vous ces quelques questions :

 

  • Qu’est-ce que je sais faire et que j’aime faire ou que j’aimerais faire davantage?

  • Qu’est-ce que je sais faire et que je ne veux plus faire ou faire moins?

  • Qu’est-ce que je ne sais pas faire et que j’aimerais faire?

  • Qu’est-ce que je ne sais pas faire et que je ne veux pas faire?

 

Les réponses à ces questions vous donneront des pistes pour identifier les nouvelles compétences que vous avez besoin de développer. Ce peut être dans le cadre de l’organisation pour laquelle vous travaillez actuellement. Si c’est le cas, une rencontre avec votre supérieur immédiat sera pertinente pour discuter de vos motivations, de votre plan de carrière et pour explorer les programmes de formations offerts. S’il s’agit d’un changement de carrière ou d’un complément à votre carrière actuelle, vous devrez examiner plus attentivement vos options et vos motivations à opérer un changement de cette ampleur et planifier les étapes pour y arriver.

 

Jongler avec les responsabilités professionnelles et familiales est déjà un défi de tous les instants. Y ajouter des études peut paraître hors de portée. Mais pour ceux et celles qui l’ont essayé et réussi, les bénéfices en valent amplement les efforts :

 

  • Sentiment de valorisation et d’accomplissement

  • Réalisation de rêves endormis

  • Amélioration du niveau de vie

  • Exemple de persévérance dans l’effort pour les enfants, etc.

 

Une fois votre projet de développement bien identifié, voici quelques trucs pour le réaliser tout en jonglant avec le reste.

 

  • Mon truc : J’ai opté pour une formation qui se donne de façon intensive une fois par mois dans la ville où mes parents demeurent. Comme nous avions déjà l’habitude d’y aller au même rythme pour des visites familiales, la routine est pratiquement inchangée (mes enfants profitant toujours autant de leurs grands-parents et cousins-cousines et moi, développant les compétences visées).

 

  • Le truc de Natalie P. : Son conjoint travaillant beaucoup la semaine, elle a pris entente avec lui pour se libérer une demi-journée la fin de semaine pour étudier et faire ses travaux. Si des rencontres d’équipe sont nécessaires, cette plage horaire est utilisée.

 

  • Le truc de Marc C. : Il a trouvé une formation à distance dont les séminaires téléphoniques se font sur l’heure du lunch. Plusieurs lectures étant demandées par le programme, il prend une heure 3 soirs/semaine pour les faire, une fois les enfants couchés.

 

  • Le truc de Sophie L. : La formation qu’elle a choisie est offerte et adaptée pour les personnes en milieu de travail. Son projet d’étude étant directement relié à un projet au bureau, elle fait ainsi avancer son travail et ses études.

 

Et vous, quel est votre projet? Quel truc vous inspire pour y arriver? Faites-nous en part!

Besoin de temps

Je suis essoufflée juste à faire cette liste. Tout ça demande du temps. Tout ça accapare notre esprit et nous éloigne de ce qui est important pour nous, pour notre vie, pour notre famille et pour notre couple. Que de temps et de préoccupations générés par ses informations dont on se nourrit tous les jours. 

Avez-vous déjà essayé de faire la grève des médias sociaux, des séries télé, de la radio et d’Internet? Une semaine de vacances d’informations, de fausses nouvelles, de publicités, de tentations, de désastres et de guerres, de politiciens insignifiants, de magouilles et d’accidents. Une semaine à reprendre contact avec nos propres informations, avec ce qui nous intéresse vraiment. 

Ça prend un certain temps avant de réapprendre à s’écouter. Entendre ce qui est important pour nous, entendre ses envies, entendre les histoires des enfants, entendre les histoires du conjoint, entendre les oiseaux chanter, entendre tout ce qu’on a oublié d’entendre parce qu’on laisse les médias nous remplir automatiquement l’esprit. On ne fait plus l’effort de réfléchir, on se contente d’écouter ce que les médias ont à nous dire. Mais est-ce vraiment ce dont j’ai besoin pour nourrir mon esprit? Est-ce vraiment ce dont j’ai envie? De quoi ai je vraiment envie? 

Réapprendre à devenir maître de son temps. Parce que l’on consacre énormément de temps aux médias. Il suffit de se couper des médias pendant une semaine pour s’en rendre compte. Et moi, qui cherche toujours du temps, qui coure toujours après le temps, je prends conscience que j’ai tout d’un coup du temps dont je ne sais trop quoi faire, parce que trop habituée à courir tout le temps. Ce tourbillon, je le connais bien. Mais cette douce vague de temps libre, c’est l’inconnu. Comment la gérer? Je suis habituée à tout gérer, à tout contrôler. Cette vague de temps libre, je ne peux pas la gérer, je n’ai pas à la gérer. J’ai seulement à en profiter. J’ai perdu l’habitude. Je dois remonter à l’époque où j’étais enfant, je souhaitais tellement que le temps passe plus vite, afin d’être plus grande et d’accéder à ce merveilleux monde des adultes où je pourrai faire tout ce que je veux. Vous souvenez-vous de cette envie? « Maman, je m’ennuie, je ne sais pas quoi faire. » Et nos enfants, ont-ils perdu la notion de s’ennuyer? Ça fait combien de temps que vous avez eu le loisir de vous ennuyer?

Une semaine de congé des médias, en contact avec vous-même. Vous verrez que du temps, tout d’un coup, vous ne saurez pas quoi en faire.

Saviez-vous qu’une personne passe l’équivalent de dix ans de sa vie devant la télé. Dix ans, c’est beaucoup à se faire remplir la tête d’informations dont je n’ai pas besoin. Et ici, on ne parle que de la télé. Imaginez si l’on combinait l’ensemble des médias! De quoi ai-je besoin?

 

  • Mon truc au quotidien : chaque matin au travail, au lieu de me brancher sur les émissions matinales de nouvelles, je mise sur la musique. Je démarre une liste de lecture, sans publicité, et je fais le plein d’énergie grâce à la musique que j’aime et que j’aie spécialement sélectionnée.

  • Le truc de Manon M. : toutes les fins de semaine, elle désactive son application de bureau sur son téléphone intelligent.

  • Le truc de Hugo S. : du samedi soir au lundi matin, il se débranche des médias sociaux et il porte toute son attention sur sa famille.


Et vous, quel est votre truc pour reprendre le contrôle du temps que vous consacrez aux médias? Quel truc utilisez-vous pour y arriver?
 

Besoin de temps?

Savoir, apprendre, se tenir au courant, tout savoir, s’informer, ne rien manquer, tout comprendre, lire son fil de nouvelles, réagir, partager, donner son opinion, lire les commentaires, regarder les nouvelles, rester branchée, être dans le coup. 

La tarte de la vie

 

Il y a toutes sortes de façons de voir la vie. Moi, je la vois comme une tarte, avec plusieurs pointes de différentes saveurs. Certaines pointes sont plus grosses que d’autres. Quelques-unes ont un goût exquis alors que d’autres… je préfère ne pas y penser.

Les mois précédents, vous vous êtes demandé si vous étiez heureuse. Ce mois-ci, l’exercice de la tarte vous permettra d’identifier plus précisément ce qui goûte bon dans votre vie, et ce, jusqu’à quel point. Voici comment faire :

La tarte de la vie

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Dessinez une tarte (ou un cercle) et divisez-la en pointes ou secteurs de vie. La grosseur de chaque pointe doit être proportionnelle au temps qu’elle prend chaque semaine. Par exemple, on peut calculer qu’une semaine inclut 112 heures, soit 16 heures de vie active par jour.

Exemples de pointes dans votre vie :

  • Professionnel : travail, études

  • Enfants : relations avec ses enfants

  • Couple : relation avec son conjoint, activités/discussion partagées

  • Obligations familiales : soins aux enfants, aide aux devoirs, etc.

  • Social : relations, activités avec amis, famille élargie

  • Intimité : relation avec moi, mes loisirs, mes passions, les soins que je m’accorde, ma santé

  • Entretien : maison, extérieur, rénovation, etc.

  • Autres : un ou des secteurs à ajouter selon votre contexte particulier.

Note : Ajustez ces secteurs à votre réalité :

  • enlevez le secteur « Couple » si vous êtes monoparentale,

  • mettez l’activité « Rénovation » dans « Intimité » s’il s’agit pour vous d’une passion et non d’une corvée,

  • ajoutez le secteur « Sport et santé » si vous vous entraînez de façon intensive,

  • etc.

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Ensuite, attribuez une couleur pour chaque secteur selon votre niveau d’équilibre et de satisfaction :

  • vert si vous êtes satisfaite et stimulée, c'est-à-dire que ce secteur vous permet de faire le plein d’énergie lorsque vous êtes à plat ou vous apporte une dose importante d’énergie parce qu’il vous stimule, vous motive ou vous fait vivre de simples moments de bonheur. 

  • jaune si vous n’êtes ni stimulée ni insatisfaite, c’est-à-dire que ce secteur ne vous demande pas trop d’énergie, mais ne vous en apporte pas non plus. Il peut s’agir de la zone de routine, d’obligations qu’on assume sans trop de mal et qu’on pourrait quelques fois s’en passer sans qu’il n’y est vraiment de conséquence.

  • rouge si vous êtes en déséquilibre, essoufflée, démotivée, c’est-à-dire que ce secteur est très énergivore. Il peut aussi s’agir d’éléments sur lesquels vous avez perdu ou abandonné le contrôle, mais pour lesquels vous devez y mettre beaucoup d’énergie.

 

Pour compléter le portrait, je vous invite à répondre aux questions suivantes :

  • La portion de tarte des secteurs en vert est-elle suffisamment grande? Est-ce que j’accorde suffisamment de temps aux secteurs qui sont stimulants et satisfaisants? 

  • La portion de tarte des secteurs en rouge est-elle réduite? Est-ce que ces secteurs énergivores prennent toute la place?

 

Après cet exercice, vous aurez une bonne idée de votre niveau d’équilibre et de satisfaction. Le portrait ainsi dressé vous permettra de constater clairement l’état de votre situation actuelle et vous pourrez cerner plus facilement vos besoins et effectuer les ajustements nécessaires.

Qu'est-ce qu'on mange

Qu’est-ce qu’on mange?

           

Vos enfants vous ont-ils déjà posé cette question? Elle doit être un classique dans plusieurs familles. Chez nous, elle est inévitable. Et pour moi, c’est toujours un casse-tête. Je veux que mes enfants s’alimentent bien, qu’ils soient en santé. Mais souvent, je n’ai juste pas le temps de cuisiner : une réunion qui s’est éternisée, le trafic plus dense que d’habitude, le cours de natation des enfants très (trop) tôt en soirée, etc. En plus, le plus jeune est difficile, l’autre a une allergie alimentaire donc pas toujours simple d’offrir un repas qui va convenir à tous. Vous vous reconnaissez?

 

Avec les années, on utilise des trucs ici et là, on écoute des émissions de cuisine pour s’inspirer, on glane des recettes express, bref, on fait notre possible. Et tout le monde finit par manger chaque soir, ça, c’est un incontournable de toute façon.

 

Je vous partage donc quelques trucs que j’ai échangés avec des copines-mamans ou des papas-cuistots :

 

Mes trucs au quotidien :

  • Toujours avoir des provisions d’aliments passe-partout dans le garde-manger/congélateur pour concocter un repas simple et vite fait (tomates en conserves, légumes congelés prédécoupés, pâtes alimentaires, légumineuses et thon en conserve, etc.)

  • Avant d’aller à l’épicerie, je fais ma liste en choisissant des recettes pour la semaine. Souvent, je mets à contribution mes enfants pour qu’ils choisissent les recettes qu’ils souhaitent essayer.

  • Une fois par semaine, je prévois un repas déjà préparé pour lorsqu’on est pressé.

  • Le vendredi, congé de cuisine. On mange au resto, on fait livrer de la pizza ou encore on mange des sushis pris en passant en revenant du boulot.

 

  • Le truc de Julie : elle prépare le dimanche une bonne quantité de crudités qu’elle met sur la table chaque soir en arrivant à la maison pour faire patienter ses enfants affamés.

  • Le truc de Nadine : le vendredi, c’est la soirée porte ouverte : personne ne cuisine, les amis sont invités, on apporte charcuteries, fromages, sushis, pizza pour les enfants et tout le monde relaxe.

  • Le truc de Jean : une fin de semaine par mois, il prépare quantité de recettes, qu’il congèle, et qui servent par la suite de repas tout prêts à mettre au four les soirs où il manque de temps.

  • Le truc de Nathalie : elle utilise le concept de la cuisine collective avec des copines et tout le monde profite d’un bon moment pour cuisiner en grande quantité. Par la suite, chacune d’elle repart avec quelques repas tout prêts pour la semaine. Une belle façon aussi de partager ses meilleures recettes et de découvrir celles des autres.

Et vous, quel truc utilisez-vous pour vous faciliter la vie lors des repas? Quel truc vous inspire pour y arriver?

La préparation en vue de la rentrée scolaire

 

Les vacances vont bon train, mais voilà qu’on voit se profiler à l’horizon la rentrée scolaire… Mais où est donc passée la liste des effets scolaires des enfants?

 

Qu’on le veuille ou non, il faut y penser plus tôt que tard. Mais comme la liste des effets scolaires est envoyée tôt au début de l’été, peu d’entre nous avons le goût d’y jeter même un œil à ce moment-là. Elle est mise de côté jusqu’à ce que l’on soit prête à s’en servir, mais à la fin de l’été, au moment de la récupérer, c’est souvent dans la panique que cette précieuse feuille est recherchée. Et viendra immanquablement le moment de faire les achats nécessaires.

 

Pour s’aider lors de cette inévitable étape, voici quelques trucs :

 

Mon truc : aussitôt que je reçois de la paperasse de l’école, je la mets dans une chemise ou un dossier que je garde à portée de main dans la bibliothèque. Et ce, que je lise ou non le document. Ainsi, lorsque c’est pertinent ou que j’ai le temps, j’ouvre la chemise « école » et je prends connaissance des informations voulues. J’y trouve donc toujours la liste des effets scolaires quand on est prêt à envisager le retour en classe après avoir bien profité des vacances.

 

Le truc de Lucie B. : garder contact avec un parent bien organisé dont l’enfant est du même niveau scolaire que le sien et lui demander, en temps voulu, l’information qu’elle-même égare presque chaque année. (Il y a toutes sortes de façons de se dépanner!)

 

Le truc de Sandra : elle garde tous les surplus scolaires dans une boîte dans laquelle elle dépose toujours aussi la liste des effets scolaires. Lorsque vient le temps de préparer le matériel scolaire, tout le monde se réunit autour de la boîte, liste en main, et l’on fait le tri de ce qui est utilisable pour la prochaine année scolaire.

 

Et vous, quel est votre truc pour vous faciliter la vie lors de la préparation du retour en classe? Quel truc vous inspire pour y arriver?

La préparation
Qu'est-ce qui donne un sens

Qu’est-ce qui donne un sens à ma vie?

 

Dans la chronique du mois de juin dernier, je vous ai fait faire un exercice pour identifier la place que prennent les différents secteurs de votre vie. Je vous propose maintenant de poursuivre la réflexion en ce mois de septembre propice à l’établissement d’une nouvelle routine.

 

Parmi vos secteurs de vie, quels sont les éléments qui donnent un sens à votre vie? Qu’est-ce que vous considérez comme étant important? Qu’est-ce qui contribue à votre bien-être? Est-ce le fait de vous accomplir dans le travail, de vous sentir utile, de réaliser quelque chose de concret, de vous développer, d’entretenir des relations satisfaisantes avec vos proches, de communiquer avec d’autres personnes, de transmettre vos idées, etc.

 

Qu’est-ce que vous souhaitez pour vous? Quels sont vos rêves? Dans le tourbillon de la vie, nos rêves sont souvent enfouis sous plusieurs couches d’obligations professionnelles, familiales et financières. Prenez le temps ce mois-ci de faire remonter vos rêves à la surface. Vous pouvez y aller de façon générale ou reprendre chaque secteur de votre vie et vous poser la question suivante : Qu’est-ce que je souhaite pour moi, ma famille, mon couple, mon travail, etc.

 

Maintenant, faites la comparaison entre les éléments qui donnent du sens à votre vie et les secteurs de votre vie qui prennent le plus de place. Est-ce que ce sont les mêmes? Est-ce que le temps que vous y accordez est satisfaisant? Refaites le même exercice qu’en juin, mais cette fois tracez les secteurs de votre vie selon la situation idéale.

 

Quand vous regardez le portrait de votre situation de vie idéale, qu’est-ce que ça vous dit? Essayez de dégager ce qui vous manque pour y arriver. Quel serait le premier pas, la première étape ou le premier objectif pour vous en approcher un peu plus? Quelles sont les forces sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour réaliser vos objectifs?

 

Voilà plusieurs questions sur lesquelles vous pouvez mijoter durant les prochaines semaines (et même davantage). Pour que ce soit possible d’y arriver, prenez une question à la fois en choisissant le moment le plus approprié pour vous. Moi, j’aime bien me lever tôt, avant tout le monde, et prendre ce temps de silence pour moi.

 

Et vous, quel est votre truc pour vous accorder du temps de réflexion, un temps d’arrêt?

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