top of page
14566013_l.jpg

Défis de parent

Douze trucs pour améliorer nos relations avec nos enfants, nous aider à développer des stratégies créatives et consolider nos aptitudes parentales. Des exercices efficaces et des réflexions stimulantes chaque mois pour exercer une habileté particulière qui nous permettra d'être mieux outillés dans notre rôle d'éducateur. Basée sur l'ouvrage à succès 52 Défis parents conçu par une psychologue spécialisée en développement d’outils pédagogiques, cette chronique s'adresse aux parents d'enfants de deux à dix ans.

– TABLE DES MATIÈRES –

14566013_l.jpg

Devenir un bon parent, ça s’apprend comment? 

Pour moi, un bon parent le devient au fur et à mesure de ses expériences avec son enfant. 

Ce qui nous guide tout le long, c’est le désir de faire ce qu'il y a de mieux pour notre enfant, pour son bien-être, pour son développement, pour son bonheur.  Et faisons-nous toujours les bons choix?  Bien sûr que non, personne n’est parfait.  Mais je pense que oui la plupart du temps.  Et comment le sait-on?  Il s’agit de regarder son enfant, ses réactions, son expression.  C’est ce qui nous guide.  Nous nous adaptons à chacune de ses réactions.  Et lorsqu’on voit qu’il exprime une frustration, une déception, on peut s’adapter et changer son intervention.

Être parent, c’est un défi de tous les jours, mais quel beau défi n’est-ce pas?

Et n’oubliez pas ceci : Accepter de ne pas être un parent parfait, c’est déjà être un meilleur parent!

Devenir

Parent au défi

Pour mieux comprendre les réactions et comportements de votre enfant, alors qu’il n’exprime pas encore clairement ses émotions et ses besoins de façon verbale, portez attention à ses comportements non verbaux.  Ainsi, son agitation et son anxiété peuvent exprimer de la fatigue ou un besoin d’affection.

C’est en observant avec régularité les comportements de votre enfant que vous décoderez avec plus de facilité ce qu’il exprime de cette façon.

Capsule 1 - Défis de parent

À VOUS LA PAROLE

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

14566013_l.jpg

Vos enfants arrivent-ils à vous faire plier facilement? 

Imaginons, par exemple, que vous demandez à vos enfants de ramasser leurs jouets parce qu’il se

fait tard. Eux vous demandent plutôt la permission de continuer à jouer : « Allez maman, s’il te plaît, tu serais la plus meilleure maman du monde! »  Et votre cœur fond et vous les laissez jouer encore un peu.  Après tout, ils s’amusent tellement bien, n’est-ce pas?

Les enfants peuvent être particulièrement habiles pour faire plier leurs parents afin d’obtenir ce qu’ils veulent.  En effet, ils utilisent

fréquemment une corde sensible efficace : notre désir de leur plaire.

Mais pour aider votre enfant à se développer et à accepter les nombreuses contraintes du monde qui l’entoure, voici un défi qui vous aidera et surtout, l’aidera en ce sens.

Vos enfants

Parent au défi

Le monde dans lequel on évolue est rempli de contraintes et de règles de toute sorte.  Pour apprendre à les accepter, votre enfant doit d’abord apprendre à respecter les limites que vous lui donnez.  Il est aussi important de maintenir ces limites et de vous assurer qu’elles soient bien comprises par votre enfant.

Pour reprendre l’exemple ci-dessus, voici comment vous pourriez intervenir : « Vous pouvez jouer encore 10 minutes à la condition de vous brosser les dents et d’être prêts à aller vous coucher.  Dites-moi ce que vous comprenez de cette entente. »

Ancre 1

À VOUS LA PAROLE

Témoignage en lien avec le dernier défi :

Ce défi fait en sorte que nous nous arrêtons un moment et que notre enfant se sent plus important.  La relation n’en est que meilleure, surtout dans un monde de course folle où tout le reste prend souvent trop le dessus sur la relation avec notre enfant.  Merci 52 Défis parents

Une maman d’un garçon de 4 ans

Merci de ce témoignage.  Effectivement, ces quelques minutes d’attention supplémentaire permettent à l’enfant de se sentir important à nos yeux.   Continuez à entretenir une bonne relation avec votre enfant.

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

14566013_l.jpg
Et si...

habituellement, cette énergie est négative et source de nombreuses tensions. Le ton monte facilement, les enfants se chamaillent davantage, bref, toute la famille est à fleur de peau. 

Et si on pouvait choisir les défis qu’on veut vivre en famille?  Quand on choisit nos défis, on a le sentiment de maîtriser davantage ce qui nous arrive.  De plus, c’est une occasion extraordi-

Et si on pouvait choisir ses défis? 

La vie de famille est faite de nombreux défis.  La plupart du temps, ces défis nous tombent dessus et nous sommes en mode survie pour les traverser.  Ça nous demande énormément d’énergie et

naire de développer de nouvelles habiletés, de favoriser l’harmonie familiale  ou tout simplement de raffermir les liens familiaux.  Donc, cette semaine, je vous invite à vous fixer en famille un défi à relever.  Solliciter les idées de chacun pour que tous se sentent impliqués.  Ce faisant, vous favorisez la créativité.

Parent au défi

Imaginez un défi que tous peuvent relever (tous incluant les enfants ET les parents).  Par exemple, passer une semaine sans mauvais mots ou ne formuler que des commentaires positifs.  Ou encore une semaine débranchée!  Les vacances peuvent être un moment idéal pour expérimenter ce type de défi alors que toute la famille est réunie au quotidien.

Vous verrez, les défis familiaux deviendront vite populaires et tous en redemanderont!

À VOUS LA PAROLE

Témoignage en lien avec le dernier défi :

Ce défi a facilité les débuts de journée. Faire en sorte que notre enfant sache qu’il a 10 minutes pour s’habiller, 5 minutes pour se brosser les dents… diminue le stress et aussi m’a permis de ne pas avoir à répéter une même consigne plusieurs fois.  J’ai appliqué ce défi dans d’autres sphères et cela a été gratifiant et combien aidant.

Une maman de trois enfants de 4 à 8 ans

Merci de ce témoignage.  Les enfants ont besoin de limites claires.  En les leur communiquant, ça enlève l’effet de surprise et de frustration.  Personne n’aime arrêter une activité qui lui procure du plaisir mais en s’y préparant quelques minutes à l’avance, le message passe beaucoup mieux.

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

14566013_l.jpg

Le défi que je vous propose cette semaine est en lien avec le jeu.  Allez-y, relevez le défi et découvrez tout ce que développe votre enfant!

Le jeu, le meilleur enseignant

Saviez-vous que le jeu est le moyen privilégié d’apprentissage de toutes sortes d’habiletés pour

votre enfant?

 

Quand il joue au parc dans les différentes structures de jeu, il développe ses habiletés motrices.  Quand il joue avec des amis, ce sont ses habiletés sociales qu’il développe.  Ou encore, à travers certains jeux, ce sont davantage ses compétences cognitives qui sont exploitées. 

Le jeu

Parent au défi

Pendant les vacances ou vos journées de congé, profitez-en pour jouer davantage avec votre enfant.  Voilà une façon toute simple d’entrer dans son univers et d’apprendre à le connaître.

Ce faisant, vous lui démontrez d’une manière toute simple qu’il est assez important à vos yeux pour que vous lui accordiez du temps.  Pour en retirer tous les bienfaits, oubliez vos soucis et entrez véritablement dans l’univers du jeu avec votre enfant.  Vous verrez, c’est également un excellent anti-stress pour les parents!

À VOUS LA PAROLE

Témoignage sur l’utilisation de l’outil 52 Défis parents :

 

 

 

 

 

 

 

J'adore le format de cartes des 52 Défis parents. Plus simple et facile à utiliser qu'un livre, on peut afficher la carte choisie bien en vue pour se souvenir de notre défi en cours. Il s'agit là d'un outil très concret versus les livres plus théoriques.

Une maman d’une fillette de 6 ans

Merci de ce témoignage.  Les 52 Défis parents ont été conçus pour simplifier l’accès à des trucs d’éducation qu’on retrouve habituellement dans les livres mais qu’on n’a jamais le temps de lire ou de réfléchir à la meilleure manière de les appliquer au quotidien.  Je suis heureuse que vous y trouviez l’utilisation qui vous convient.

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

14566013_l.jpg

Comme parent, il arrive qu’on se sente à bout de ressources, qu’on ne sache plus comment y arriver pour améliorer l’harmonie familiale ou tout simplement le bon fonctionnement de notre famille. 

Pourtant, votre enfant déborde souvent d’idées et d’imagination.  Pourquoi ne pas le mettre à contribution pour solutionner une impasse concernant son éducation ou tout simplement pour le faire participer?  C’est une bonne façon de stimuler sa créativité et, du même coup, de valoriser votre enfant.

Les idées de votre enfant à la rescousse de son éducation

Vous ne savez plus où donner de la tête avec l’éducation de votre enfant?  Vous n’arrivez pas à faire adopter une bonne habitude (faire son lit) ou à faire respecter une consigne (ranger ses jouets avant d’aller se coucher) par votre enfant?

Les idées

Parent au défi

Économisez vos énergies en profitant de l’imagination débordante de votre enfant pour le faire participer à son éducation.  Questionnez-le sur les moyens qu’il peut imaginer pour l’aider à développer une nouvelle habileté ou à corriger un mauvais comportement.  Ses idées risquent fort de vous surprendre!

Astuce : utiliser la méthode tempête d’idée (brainstorming) pour générer des idées sans jugement et faciliter un choix commun de la meilleure idée.

À VOUS LA PAROLE

            Une maman de deux garçons de 7 et 9 ans

Merci de ce témoignage. C’est exactement dans cet esprit-là que les 52 Défis parents ont été conçus. Je suis heureuse que cet outil vous facilite la vie!

 

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

14566013_l.jpg

Des ordres ou des choix?

Avez-vous déjà compté le nombre d’ordres que vous donnez à vos enfants dans une seule journée?  Essayez juste de compter combien vous en donnez pendant la routine du matin.  Ça en représente au moins une dizaine, sinon plus.

Et si on inversait maintenant les rôles et que c’était à vous qu’on donnait des ordres constamment.  Comment vous sentiriez-vous?  Comme adulte, nous ne pourrions supporter cette avalanche d’ordres.

Votre enfant peut également se sentir irrité de recevoir tous ces ordres.  De plus, il a besoin de développer son autonomie et il vous le démontre à chaque fois qu’il

réplique par un non ou qu’il ignore un ordre.  Pour faciliter cet apprentissage et favoriser la collaboration de votre enfant, essayez le défi du mois qui consiste à développer la compétence de faire des choix.  Les résultats ont déjà enchanté plusieurs parents!

Des ordres

Parent au défi

Comment s’y prendre pour aider votre enfant à faire des choix?  Il s’agit de lui proposer deux choix qui correspondent au résultat voulu.  Par exemple, au lieu de lui dire : « Viens t’habiller! », demandez-lui plutôt : « Veux-tu t’habiller seul ou aimerais-tu que je t’aide? »  Ainsi, dans les deux cas, le résultat est que l’enfant sera habillé.  Mais pour l’enfant, il aura l’impression que c’est lui qui a décidé et non vous qui lui avez imposé de s’habiller.  On peut aussi appliquer ce défi en donnant le choix du moment pour répondre à une consigne.

À VOUS LA PAROLE

Une maman d’une fillette de 8 ans

Merci de ce témoignage. C’est toujours valorisant pour l’enfant et enrichissant pour notre relation avec lui de l’impliquer dans son éducation.

 

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

Bon défi!

Témoignage sur l’utilisation de l’outil 52 Défis parents :

14566013_l.jpg

La violence, l’agressivité et les réactions de colère sont un réflexe humain, mais il est possible d’apprendre très tôt à nos enfants différentes options pour exprimer leur colère ou leur frustration sans violence.
Il peut être très intéressant et enrichissant pour tous (nous compris), d’en discuter et de trouver d’autres réactions que la violence et des moyens d’exprimer sainement une

Des alternatives à la violence

Nous sommes « bombardés » de nouvelles concernant des événements violents. Pour nos enfants qui sont témoins passifs de ces nouvelles, nous pouvons être préoccupés comme parent par l’exemple que ça leur donne.

colère qui est par ailleurs tout à fait légitime. Donc, à l’aide du défi parent du mois, je vous invite  à ouvrir le dialogue avec votre enfant sur la colère et la violence, et à découvrir différentes options.

Des alternatives

Parent au défi

Choisissez un moment calme avec votre enfant pour ouvrir un dialogue avec lui. Rien ne sert de discuter de colère et de violence quand les émotions sont vives. Assurez-vous plutôt que vous êtes calmes tous les deux. Demandez-lui comment il peut exprimer sa peine, sa déception ou sa colère autrement que par la violence. Aidez-le en lui donnant des exemples concrets de situations où il a vécu de la colère. Et identifier ensemble différents moyens non violents d’exprimer leur colère : prendre de grandes respirations, frapper dans un coussin, faire une grosse grimace, utiliser des mots respectueux plutôt que des coups, etc.  Et quand il utilise une des solutions identifiées, assurez-vous de lui donner de l’attention et de reconnaître ses efforts. 

À VOUS LA PAROLE

   Une maman de deux garçons de 8 et 9 ans

Merci de ce témoignage.  Ce qui est intéressant dans la façon dont vous avez appliqué ce défi c’est l’ajout de la conséquence non désirable (les araignées) dans un des choix.  Vos enfants ont compris très rapidement quel était le choix gagnant pour eux.  Bravo pour votre créativité!

 

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

Voici une application rigolote du défi de la capsule du mois dernier « Des ordres ou des choix » que m’a communiquée une maman qui utilise les 52 Défis Parents.

14566013_l.jpg

Des histoires à raconter!

Le temps des Fêtes est souvent propice à toutes sortes de découvertes pour les enfants avec ses activités spéciales, ses rencontres festives et la féérie qui flotte partout. Même si, comme parent, nous sommes dans la frénésie des préparatifs et que c’est souvent une période stressante, il est bon pour nous comme pour notre enfant de prendre le temps de s’arrêter un peu et de porter attention à ce qui se passe pour lui, ce qu’il vit, ce qu’il découvre, ce qu’il imagine aussi. 

En portant attention aux histoires que se raconte notre enfant, nous découvrons souvent tout un monde qui est pour lui sa réalité en fait. Ainsi, ces moments d’attention accordée nous permettent de mieux le connaître, de constater ce qui le fait vibrer, ce qui l’émerveille et ce qu’il découvre.

Voici donc un petit défi tout simple pour vous rapprocher de votre enfant et profiter du temps que vous passez ensemble.

xxx

Des histoires

Parent au défi

Votre enfant exprime beaucoup de vécu à travers ses jeux et les histoires qu’il raconte. Par exemple, à travers ses histoires ou les jeux de rôles auxquels il s’adonne, il reproduit ce qu’il perçoit de ce qui l’entoure, ce qui l’a marqué d’une situation ou des comportements des personnes autour de lui.

Posez-lui des questions pour l’encourager à élaborer ses récits et à donner des détails. Cet intérêt et cette attention ne peuvent que vous rapprocher, vous permettre de découvrir comment il voit la vie et aussi, lui démontrer qu’il est important pour vous.

À VOUS LA PAROLE

   

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

J’ai  traité plus particulièrement en classe le défi sur les alternatives à la violence avec mes élèves de 5 ans de la maternelle.  Nous avons eu de bonnes discussions ensemble.  Mes élèves ont compris qu’ils avaient le droit d’être fâchés mais que jouer des poings, pousser ou tout autre acte de violent ne réglaient pas le conflit.  Nous avons convenu qu’on devait le dire avec des mots mais pas n’importe comment.  De plus, on pouvait s’éloigner de la situation si on était trop fâché.  Ce sont quelques alternatives que mes élèves et moi avons trouvées ensemble face à la violence.

Une enseignante de maternelle

 

Quel beau témoignage.  Merci de me faire part de vos expériences.  Je trouve très intéressant d’avoir eu l’idée d’ouvrir cette discussion avec un groupe en classe.  Le nombre d’alternatives est alors plus grand et donc, l’expérience est d’autant plus riche.  Félicitations pour votre initiative!

Voici comment a été expérimenté le défi de la capsule précédente dans une classe de maternelle.

14566013_l.jpg

Résolution du Nouvel An!

Le mois de janvier, ça donne le goût des résolutions?

Je vous en propose une!  Abandonner l’idée d’être un parent parfait!  Oui, oui, vous avez bien lu! 

Dès qu’on devient parent, on veut bien faire,
on écoute toutes sortes de recommandations (sollicitées ou non),  on lit des articles, des livres, on regarde des vidéos sur le soin aux enfants et leur éducation, bref, on cherche réponse à nos nombreuses questions.  Ça peut mettre sur nos épaules de parent une pression énorme.  Et on peut y perdre son latin, surtout quand les avis divergent. 

C’est souvent comme ça aussi que se développe le fameux sentiment de culpabilité que nous les mamans, mais peut-être aussi certains papas, ressentons si facilement. Nous nous sentons coupables d’avoir laissé pleurer notre enfant trop longtemps, de l’avoir négligé 5 minutes pour aller aux toilettes, d’avoir pris quelques minutes supplémentaires de repos avant de nous lever pour aller le chercher, etc.  Ça vous connaît tout ça?  Eh bien, si nous arrêtions de vouloir être un parent parfait, nous apprendrions peut-être à mieux écouter notre intuition, à nous fier davantage aux réactions de notre enfant plutôt qu’à l'avis de tel ou tel spécialiste.  Mais je sais, ce n’est pas facile de faire taire cette voix qui nous dit que nous pouvons faire mieux tout le temps.

 

Eh bien, pour 2018, je vous invite à relever ce défi pas simple, j’en conviens, mais qui vous aidera à devenir un meilleur parent.

Résolution

Parent au défi

Faites-vous confiance et donnez-vous des chances.  Soyez attentif aux réactions de votre enfant quand vous intervenez auprès de lui.  Si c’est positif ou c’est la réaction attendue, continuez comme ça.  Sinon, essayez autre chose et dites-vous que vous avez droit à l’erreur.  La perfection est impossible à atteindre.  Vous êtes unique, votre l’enfant l’est aussi et chaque situation que vous vivez est unique également.  Il n’y a pas de recette magique pour être un bon parent.  Il n’y a que les essais et erreurs, et l’apprentissage.  C’est ainsi qu’on devient un meilleur parent.

Allez-y, relevez le défi!

À VOUS LA PAROLE

Merci de me faire part de vos expériences.  Merci de ce témoignage.  Effectivement, ces quelques minutes d’attention supplémentaire permettent à l’enfant de se sentir important à nos yeux.  Continuez à entretenir une bonne relation avec votre enfant.

   

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

Voici le témoignage d’une maman d’un garçon de 4 ans à propos du dernier défi.

14566013_l.jpg

On veut négocier?

Je vous laisse imaginer la fin de cette négociation.


Un enfant tentera par tous les moyens d’obtenir ce qu’il veut et il peut s’avérer un féroce négociateur. Il sait très vite exploiter nos points faibles, surtout en public alors qu’on veut faire bonne figure, qu’on n’a pas le temps, qu’on est fatiguée, qu’on se sent coupable de trop travailler, etc.


En plus, c’est un excellent apprentissage pour un enfant que de savoir négocier. Mais comme parent, c’est à nous qu’il revient d’établir les règles et les limites pour le bien-être de notre enfant. Donc, pour des règles de base, qui implique sa santé, sa sécurité ou toute autre règle importante pour le bon fonctionnement de la maisonnée, évitez les négociations sans fin et soyez ferme.


Plus votre enfant grandira, plus il fera preuve de jugement, plus il sera bon d’être ouvert à la discussion et le laisser argumenter, surtout lorsque ses arguments sont sensés. Mais tant que votre enfant est petit, essayez le nouveau défi du mois.

– Je veux avoir des bonbons!

– Non


– J’en veux!!!


– Tu ne peux pas avoir de bonbons, tu as eu suffisamment de sucreries ces derniers jours.


– J’en veux encore!


– Non, c’est non.


– Mais papa!


– …


– Allez papa! Tu seras le plus meilleur
papa du monde entier.


– …


– Mon petit papounet chéri…

Quel parent n’a pas déjà vécu cette situation à l’épicerie :

On veut...

Parent au défi

Pour éviter les  « Mais maman » à répétition, expliquez à votre enfant qu’il doit respecter un « non » et que vous refuserez de discuter.

Dites-lui que vous appliquerez cette règle : « 1-2-conséquence ».

Par exemple, si on reprend l’exemple plus haut :

– Tu ne peux pas avoir de bonbons, tu as eu suffisamment de sucreries cette semaine.

– J’en veux encore!

– 1-2-conséquence.

– Mais maman!

– 1

– Mais pourquoi?

– 2

– S’il te plaît!

– Conséquence, pas de jeu vidéo ce soir.

L’important ici, c’est de rester calme, mais ferme.  Et surtout d’appliquer la conséquence pour garder notre crédibilité et l’impact de cette technique.  Votre enfant comprendra rapidement qu’il ne gagnera plus rien en argumentant ainsi et il cessera son manège.

Allez-y, relevez le défi!

À VOUS LA PAROLE

Merci de ce témoignage. Il est vrai que dans le tourbillon de la vie de parent, on ne se voit pas toujours aller et on peut être très exigeant envers soi-même. Prendre conscience qu’on fait face aux mêmes défis et qu’on a le droit à l’erreur comme parent, enlève une pression bien inutile.

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

Voici le témoignage d’une maman d’un garçon de 2 ans à propos du dernier défi.

14566013_l.jpg

Nos enfants nous demandent
souvent de jouer avec eux.
Toutefois, nous n’avons pas
toujours le temps de le faire
vu la multitude de tâches qui
nous talonnent.

Par contre, jouer avec son enfant
permet d’une manière toute
simple de lui manifester qu’il est
assez important à nos yeux pour
que nous lui accordions du temps.

 

Le jeu est aussi est le moyen
privilégié d’apprentissage de
toutes sortes d’habiletés pour
l’enfant : développement moteur,
habiletés sociales, compétences cognitives, etc.

 

En plus, et c’est non négligeable, le jeu augmente notre bien-être autant que celui de notre enfant. C’est un excellent antistress qui nous aident à faire baisser la pression et à oublier momentané-ment les soucis quotidiens.

 

En ce mois de congés scolaires, pourquoi ne pas en profiter pour jouer davantage avec votre enfant?

Trop occupé pour jouer?

Trop occupé

Parent au défi

Profitez de la semaine de relâche scolaire hivernale ou tout autre congé scolaire pour jouer avec votre enfant. Afin d’en retirer tous les bienfaits, oubliez vos soucis et entrez véritablement dans l’univers du jeu de votre enfant. N’hésitez pas à faire des folies, à rire sans retenue ou à inventer de nouveaux jeux avec lui.

À VOUS LA PAROLE

Ah, ce témoignage est un plaisir à lire. Merci d’avoir pris le temps. Parfois, une technique toute simple peut faire une grosse différence avec notre enfant. Bravo pour votre ouverture et votre persévérance. Il est en effet sage de se donner le temps de bien maîtriser une nouvelle technique, autant pour soi-même que pour notre enfant. La clé est dans la constance de l’application.

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

 

Bon défi!

Voici le témoignage d’une maman d’une fillette de 4 ans à propos du défi « Évitez les négociations sans fin ».

14566013_l.jpg
Quelles tâches

Quand on a des enfants, les tâches à accomplir se multiplient et, souvent, nous sommes ensevelis par les responsabilités et les choses à faire.  Le temps manque bien souvent et les journées semblent si courtes.  C’est à peine si on a le temps de réfléchir certains jours ou même certaines semaines.  Tout se passe comme si on déroulait une longue liste de choses à faire et que même si on coche ce qu’on a réussi à faire, il y a toujours de nouveaux éléments qui s’ajoutent.

Quelles tâches peut-on déléguer à un jeune enfant?

Ce mois-ci, le but de cette chronique est double.  Vous permettre de récupérer un peu de temps tout en favorisant le développement de l’estime de soi de votre enfant.  Comment est-ce possible?

On fait de nombreuses tâches pour notre enfant, le plus souvent parce que c’est plus rapide ou parce qu’on croit qu’il est encore trop petit pour le faire lui-même.  Mais avez-vous remarqué que votre enfant vous observe et s’amuse à faire exactement comme vous?  Regardez-le jouer.  Ses jeux de rôles impliquent souvent des imitations de vous dans différentes situations, dont les tâches que vous réalisez.

Donc, pourquoi ne pas lui permettre d’accomplir lui-même certaines tâches simples?  Ce sera un peu comme un jeu pour lui au départ.  Ainsi, vous pouvez lui demander de :

  • Faire son lit

  • Choisir ses vêtements

  • Se brosser les dents

  • Ranger ses jouets

  • S’habiller pour l’extérieur

  • Préparer son déjeuner

  • Prendre son bain seul

  • Mettre ses vêtements au lavage

  • Etc.

 

C’est donc un défi pour ce mois-ci.  Pour en savoir plus, continuez votre lecture à la section suivante.

Parent au défi

En faisant confiance à ses capacités, vous donnez l’occasion à votre enfant de se développer et d’acquérir de nouvelles habiletés, tout en l’aidant à développer sa confiance en lui-même / elle-même et son autonomie.  Pour réussir ce défi et obtenir ces résultats, voici quelques recommandations :

  • Prendre le temps de bien lui démontrer la tâche à faire.  Le temps investi pour ce faire sera rattrapé par la suite.

  • Donnez-lui certaines indications de qualité à respecter (pas de grosse bosse sur le lit, des vêtements adaptés à la température du jour, etc.)

  • Faites preuve de patience devant ses premiers essais.

  • Acceptez que tout ne soit pas parfait.

  • Remerciez-le/la pour son aide et félicitez-le/la.

  • Lorsqu’il/elle maîtrise bien une tâche, confiez-lui une responsabilité plus importante.  Vous le/la rendrez encore plus fier/fière.

Allez-y, relevez le défi!

À VOUS LA PAROLE

Merci d’avoir pris le temps de nous partager votre témoignage.  L’important quand on essaie de nouveaux trucs pour s’aider à la maison, c’est de voir ce qui fonctionne pour nous et sa famille.  Bravo pour votre persévérance!

 

Je suis curieuse de vous lire. Parlez-moi de votre expérience, témoignez de vos essais et de l’impact qu’ils ont sur votre enfant. N’hésitez pas non plus à me transmettre vos questions à editeur@magazinelenenuphar.com. À chaque mois, je sélectionnerai une question ou un témoignage et je vous exprimerai à mon tour mes réflexions.

Bon défi!

Voici le témoignage de parents de trois enfants de 4-6 et 9 ans qui ont expérimenté les 52 Défis parents avec leur marmaille.

Description de toutes les chroniques.jpg
bottom of page